la gazette du géobiologue

L'Art de l'implantation pour un habitat sain

Quand la géométrie du ciel inspire la terre : Proportions et Energies en Architecture.

"Choisir l’emplacement et les proportions d’une construction ne se résume pas à une question de mesure ou d’esthétique. En s’appuyant sur les principes de la géobiologie, il est possible d’harmoniser chaque structure avec les énergies naturelles de son environnement. De l’influence des cycles solaires aux quadrilatères solsticiaux, découvrons comment orienter et dimensionner un bâtiment pour qu’il s’intègre en parfaite osmose avec les forces subtiles de la Terre."

L’implantation d’une structure sur un lieu repose sur des caractéristiques géodésiques précises, qui, une fois comprises, permettent de définir des mesures et des proportions harmonieuses. En se reliant à ces données subtiles, le bâtiment peut s’intégrer pleinement à son environnement, vibrant en symbiose avec les forces qui l’entourent.

Les principes de mesure géobiologique s’appuient notamment sur le module solaire. Ce concept, intrinsèquement lié à la latitude, se manifeste par un réseau bénéfique, soutenant la vie.

Du côté des proportions, intéressons-nous au quadrilatère solsticial, un repère fondamental. Les premières civilisations se sont développées au moment où les hommes ont commencé à scruter le ciel et à en tirer des conclusions concrètes pour organiser leur existence. Dans cette observation, si les étoiles jouent un rôle, c’est d’abord aux « grands luminaires » — le Soleil et la Lune — que l’on doit notre ancrage. Car nous n’habitons pas seulement la Terre, mais bien le couple Terre-Lune, indissociable.

Concentrons-nous ici sur les mouvements apparents du Soleil, notamment ses levés et couchers aux points marquants de l’année. Imaginons-nous tournés vers le Sud, face à un horizon circulaire, sans obstacle ; cet horizon, divisé en heures (15° par heure sur les 360° de la circonférence), s'étend derrière nous jusqu’au Nord, point de minuit. À l’Est, à notre gauche, nous avons 6 h du matin ; au Sud, midi solaire (180°) ; et à l’Ouest, 18 h (270°)

Aux équinoxes, autour du 21 mars et du 21 septembre, moments où le jour égale la nuit, le Soleil se lève pile à l’Est (90°) et se couche à l’Ouest (270°). Ces dates, milieu des saisons de printemps et d’automne, marquent un équilibre parfait dans le cycle de lumière et d’obscurité.

Le solstice d’hiver, le 21 décembre, annonce le jour le plus court de l’année. A Charleville-Mézières, par exemple, le soleil se lève au Sud-Est (128.03°) autour de 8h34, et se couche symétriquement au Sud-Ouest (231.96°) vers 16h53, offrant un jour de 8h19’ et une nuit de 15h41’.

Au solstice d’été, le 21 juin, le Soleil atteint son lever le plus au Nord-Est (51.96°), à 5h39 du matin pour Charleville-Mézières, et se couche au Nord-Ouest (308.03°) à 21h54. Ce jour est le plus long de l’année.

De notre position d’observateur, quatre axes partent vers ces levers et couchers solsticiaux. Grâce aux symétries, ces lignes forment deux axes principaux qui divisent l’horizon en quatre points reliés pour créer un rectangle spécifique à la latitude du lieu.

À Charleville, ce quadrilatère a une proportion de 1,28 : ainsi, pour une longueur de 10 m, les côtés opposés mesureront 12.80 m. Cette proportion s’avère précieuse pour le dimensionnement des bâtiments, permettant d’harmoniser la construction avec les forces naturelles du lieu.

À la latitude du Mur d’Hadrien, en Angleterre, ce rectangle devient un carré parfait (proportion 1). Plus on monte vers le nord, plus le rectangle s’allonge dans le sens vertical, chaque lieu se trouvant alors en « miroir » avec un autre lieu de latitude complémentaire.

Les bâtisseurs d’autrefois utilisaient souvent ces orientations pour disposer les éléments clés de leurs édifices, comme les fenêtres, tirant parti des axes solsticiaux pour renforcer l’harmonie énergétique de leur architecture.

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