livre
Laurent Gounelle : Un monde presque parfait
RESUME
Et si le pouvoir de décision était essentiel à notre humanité ?
David Lisner, jeune chercheur ambitieux et cartésien, vit chez « les Réguliers », une société hyper-développée, hyper-connectée qui veille au bien-être des individus.
Non loin de là, une région rebelle s’est coupée du reste du monde : « les Exilés ». Fidèles à une certaine philosophie de vie, ils rejettent radicalement cette société.
David Lisner se voit confier malgré lui une mission de haute sécurité : se rendre dans ce territoire hostile et entrer en contact avec Ève Montoya, la nièce et l’unique héritière de l’éminent sociologue Robert Solo qui vient de décéder. Son objectif : récupérer un rapport explosif pouvant mettre en péril tout l’équilibre de la société des Réguliers.
Mais Ève, une jeune femme à la personnalité libre, n’entend pas se laisser dicter sa conduite. D’ailleurs, pourquoi David fait-il ce qu’on attend de lui ?
Un roman initiatique et original qui donne furieusement envie de retrouver son pouvoir de décision, de jouir de sa liberté, de se réapproprier sa vie.
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Ce roman de Laurent Gounelle invite à une réflexion sur la liberté humaine face au contrôle technologique. Dans un monde où les « Réguliers » vivent dans une apparente harmonie grâce à des implants régulant leurs émotions, les choix sont dictés par des applications omniprésentes. En parallèle, les « Exilés » vivent en dehors de cette entreprise, refusant toute forme de technologie intrusive. Le protagoniste, David, est chargé de rencontrer l'Exilée Eve Montoya, et cette mission remet en question ses propres convictions. Le récit explore les dangers d'une société où la technologie, sous prétexte de bienveillance, peut devenir un outil de contrôle. Ce livre, actuel et captivant, rappelle que la liberté est un bien fragile.
Sylvie