électromagnétisme
Un bracelet connecté a des collégiens
L'annonce m'a d'abord sidérée, puis une colère sourde à pris le relais. Comment ne pas se sentir démuni, à l'image du pot de terre face au pot de fer ? Pourtant, l’espoir persiste, et il nous pousse à avancer. Un jeune sauvé, c'est un jeune qui vit pleinement, un être humain unique, riche de ressources encore insoupçonnées. Mais comment protéger la santé de ces collégiens, bardés de montres connectées ? Que se cache-t-il réellement derrière cet intérêt soudain ? Leur santé ? Curieux… depuis quand les lobbies s'en soucient-ils vraiment ?
Je pourrais évoquer bien des cas, ces jeunes qui, peu à peu, ne savent plus s'écouter, qui ne prêtent plus attention à leur corps. Ce matin, lors de mon atelier sourcier, j'ai rencontré un adolescent attentif à lui-même, profondément à l'écoute de ses ressentis. Quelle expérience inspirante ! Ce jeune n'avait pas besoin de « montre connectée » pour percevoir un courant d'eau. Curieux, ses questions se bousculaient. En pleine forme, il incarne un véritable modèle d'écoute intérieure.
À l'inverse, je pense à ce grand adolescent, aux prises avec des insomnies. Lui, c'était la déconnexion totale. Toujours les yeux rivés sur sa montre : fréquence cardiaque, heure de repas, qualité de son sommeil, besoin de s'hydrater… Tout était dicté par cet objet au poignet. « Mais dis-moi, tu es un être humain ou un robot ? » ai-je fini par lui demander. Et pourtant, malgré tout cela, il n'a pas retrouvé le sommeil ; incapable de se défaire de sa montre, il la porte jour et nuit. Or, cette montre émet des ondes de haute fréquence, l'équivalent d'un micro-onde, entre 2 et 3 V/m, toute la journée et même pendant la nuit. Rappelons qu'une chambre ne devrait pas dépasser les 0,006 V/m, selon les normes de la biologie du bâtiment (MAES/SBM 2015).
Combien de jeunes, aujourd'hui, se perdent ainsi dans les données, à la recherche d'un bien-être.
Levez-vous et sauvez nos enfants de cette folie !
Sylvie BAIKRICH